Cette exposition est ponctuée d’une série d’évènements qui font « œuvres ». La programmation de rencontres décalées et de moments ordinaires qui racontent, à leur façon, une histoire riche et complexe aux détours d’instants particuliers et de petits récits : ceux de Ludovic Chemarin et ceux de l’artiste aujourd’hui copyrighté mais aussi ceux des personnes qui ont travaillé pour les deux. On peut même, peut-être et par hasard, s’assoir à côté de Ludovic, lors d’un de ses passages programmés mais non communiqués.
Il s’agit d’aborder dans le confort de l’exposition cet artiste « génétiquement modifié » et copyrighté au travers de son modèle originel : Ludovic Chemarin.
Histoire sans fin déploie ainsi une facette nouvelle, plus intime, du projet, en explorant les rapports complexes entre les deux personnages principaux de cette histoire. À l’opposé de l’approche initiale, juridique et conceptuelle, il est question ici d’émotions, de ressentis et de sensibilités portés par quelques actions simples : lire, boire, écouter.
Le temps est ainsi au centre du dispositif : le temps de Ludovic Chemarin, celui de son alter sous ©, mais aussi celui de l’exposition, plus ou moins long, plus ou moins distendu et orchestré. Le visiteur peut alors choisir de déambuler dans différentes ambiances et de faire un « tour » en surface en quelques minutes, ou décider de ralentir, de se mettre en pause. Il participe alors à d’autres rencontres avec cet artiste à plusieurs mains, visages et formes.