Les résidents SAM ART PROJECTS 2019 à la Biennale de Lyon – 18/09 au 05/01

Les résidents SAM ART PROJECTS 2019 à la Biennale de Lyon – 18/09 au 05/01

Cette année, pour la première fois, les deux résidents de SAM Art Projects, Felipe Arturo (Colombie) et Taus Makhacheva (Russie), exposeront un projet conçu spécifiquement pour la Biennale de Lyon, du 18 septembre 2019 au 5 janvier 2020.

FELIPE ARTURO (COLOMBIE)
Projet : Pensées de caféine 
Multi-sites : Usines Fagor + Quartier de la Velette dans le cadre du programme Veduta
Commissariat : Claire Moulène, commissaire au Palais de Tokyo

ELIPE ARTURO (COLOMBIE) Projet : Pensées de caféine
ELIPE ARTURO (COLOMBIE) Projet : Pensées de caféine

L’artiste et architecte colombien Felipe Arturo, résident SAM 2019, présentera Pensées de caféine, un projet conçu spécifiquement pour la Biennale de Lyon dans le cadre de sa résidence SAM en 2019. Ce projet est un voyage à travers toute la chaîne de production du café et met en scène le nomadisme historique de cette plante, devenue vecteur de socialisation et de rencontres. Felipe Arturo développe ainsi une réflexion liée aux conséquences sociales, économiques et politiques de la culture du café.

TAUS MAKHACHEVA (RUSSIE)
Site : Usines Fagor
Commissaire : Yoann Gourmel, commissaire au Palais de Tokyo

TAUS MAKHACHEVA
TAUS MAKHACHEVA

Taus Makhacheva, résidente SAM 2019, présentera un projet spécifiquement conçu pour la Biennale de Lyon. Ce projet prend pour point de départ l’histoire du ballon à air chaud Le Flesseles ayant effectué son premier et unique vol à Lyon le 19 janvier 1784. En collaboration avec des étudiants des filières textiles et spectacle du lycée La Martinière Diderot de Lyon, Taus Makhacheva a réalisé une réplique métaphorique de cette première montgolfière en combinant leur savoir-faire aux techniques et matériaux employés pour la réalisation de robes et de costumes de différentes époques. Réalisé par plus de cent-cinquante personnes à l’aide de papier froissé, de toiles de coton imprégnées de cire et de bandes de drap de laine, cet aérostat incarne selon l’artiste « la matérialisation éphémère du tissu social lyonnais de l’époque », mais renvoie aussi « aux peurs et aux fascinations face aux nouvelles technologies ».
Suspendu dans les airs, ce ballon apparaît comme un patchwork de formes irrégulières, racontant une histoire de la technique et de la mode, des outils et des corps, par le biais de points de couture.

www.samartprojects.com