[EXPOSITIONS] 08 ▷ 10/09 – Frontières effrangées – Des artistes chez l’habitant – AFIAC – FIAC

[EXPOSITIONS] 08 ▷ 10/09 – Frontières effrangées – Des artistes chez l’habitant – AFIAC – FIAC

Expositions Frontières effrangées, 18ème édition de « Des artistes chez l’habitant », AFIAC, du 08 au 10 septembre à Fiac.

Vernissage le 08 septembre

Commissaire général : Patrick Tarres, directeur artistique de l’AFIAC
Commissaires invités : Annabelle Ténèze, directrice générale des Abattoirs-FRAC Occitanie Toulouse et Jackie-Ruth Meyer, directrice du centre d’art Le LAIT, Albi

Artistes présentés Edwige Armand, Emma Dusong, Jean-Baptiste Janisset, Eva Galtier, Michèle Magema, Chloé Mathiez, Camille Savoye, Jeanne Susplugas, Delphine Trouche, Erwan Venn

AFIAC_Frontieres_effrangees

Vivre le festival

Pendant trois jours, le public est invité à visiter, sur le mode d’une déambulation libre, les dix lieux répartis sur la commune pour y rencontrer les artistes, leurs hôtes et découvrir les oeuvres réalisées pendant la résidence. Un dialogue s’engage alors : étonnant, enrichissant, parfois même catalyseur d’un changement sensible de son rapport à l’art, à l’esthétique et au(x) vivant(s).

L’exposition peut se parcourir à pied au gré de la journée ou du week-end – possibilité de restauration et gîte sur place ou dans les villes et villages alentours.

Infos auprès de l’Office de tourisme du Lautrécois – Pays d’Agout Tél. : 05 63 97 94 41 www.lautrectourisme.com, entrée libre et gratuite sur les lieux d’exposition

 

 » Ce qui me semble le plus beau, ce que je voudrais faire, c’est un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la force interne de son style, […] un livre qui n’aurait presque pas de sujet ou du moins où le sujet serait presque invisible ».
À l’époque où Flaubert veut écrire un livre sur rien, Edouard Manet peint une peinture littérale, des touches de couleur sans Moi ni narration.
Si la réflexion sur les frontières entre les genres artistiques ne nous permet pas d’appréhender, à ce jour, la notion d’art total, cette dix-huitième édition de des artistes chez l’habitant souhaite offrir unelecture féconde du dialogue entre la littérature et les arts visuels. Pour ce faire, il sera proposé à chaque artiste invité de participer à Frontières  effrangées de choisir un livre ou un texte auquel il est particulièrement attaché et de proposer une projection de son imaginaire de lecteur sous la forme d’une œuvre d’art.
Ces lectures seront-elles fidèles aux nôtres ? Il ne nous restera qu’à lire les écrits choisis par les artistes pour nous en faire une idée. » Patrick Tarres

 » Les artistes ont forcément des liens aux textes. Certains en écrivent. Tous s’en nourrissent. Les textes alimentent les idées et l’imaginaire, transmettent la mémoire, produisent des images mentales, s’infiltrent dans notre identité. Ils permettent aussi d’échapper au réel et de le retrouver, en le traduisant.
Les écrivains et les artistes traquent le réel et créent des univers. Ce sont des capteurs sensibles et ils se déplacent constamment dans l’espace et le temps. Une phrase ou une œuvre peuvent changer la perception du monde pour toujours. Les artistes et les écrivains n’ont pas de certitudes, ils construisent quelque chose qui apparaît soudain,
entre des pages ou dans l’espace.
Nous avons invité des artistes à s’inspirer d’un texte de leur choix et à le transposer librement en formes visuelles. Son souvenir, sa lecture, sa matière, son sujet, sa langue, sa forme, tout peut être un point de départ pour le voyage. Les œuvres se réalisent avec la complicité d’une famille du village, sur son lieu de vie, selon les règles de la manifestation. » Jackie-Ruth Meyer

 » Si le rapport entre les mots et l’art, entre le livre et la peinture, est une constante de l’histoire de l’art, l’art du XXe siècle a battu en brèche les frontières entre l’écrit et l’image : Dada, avec la poésie phonétique et son goût de l’absurde, a marqué une rupture avec le langage établi de l’art, tandis que l’art conceptuel a énoncé que l’idée, et donc les mots, précéderait l’œuvre.
Dans notre ère numérique s’ouvre une nouvelle multiplication des écritures, des réseaux sociaux au langage SMS. Comment peut aujourd’hui s’écrire une œuvre plastique face au récit littéraire, le lieu de toutes les fictions et toutes les vérités, face au livre, ce répertoire de formes comme de sens, ou encore à la bibliothèque, la masse des récits rendue disponible à tous ? L’artiste est-il un lecteur ou un écrivain comme un autre ? » Annabelle Ténèze

www.afiac.org

Tel: 06 73 19 86 32

Visuel de présentation :  Eva Galtier, L’hippocampe terne et la méduse constellée, en collaboration avec Benédicte Thoraval et Florent Dubois, Espace GT, Marseille Février 2017

ean-Baptiste Janisset_Monkey*Poppy_Reine*Rose_Bleu _Villa Belleville
Jean-Baptiste Janisset, Monkey*Poppy, Zinc, Étain, Cuivre, Plâtre, Bois 132x98cm, 2017 et « Reine*Rose_Bleu », Zinc / Étain / Cuivre / Plâtre / Bois 164x82cm, 2017 – Exposition-lancement de la revue Point contemporain #5 « SENSIBILITY » Villa Belleville, Paris

 

Camille Savoye_Marché noir_biennale de l’ISCID de Montauban_La cuisine, centre d’art et de design_©Lucie Guitard
Camille Savoye, Vernissage de Marché noir, biennale de l’ISCID de Montauban, à La cuisine, centre d’art et de design, 2017 ©Lucie Guitard