[EXPO] 10.06 au 22.07 – Seuls Ensemble – H Gallery Paris

Exposition collective SEULS ENSEMBLE du 10 juin au 22 juillet à la H Gallery, Paris.

L’exposition SEULS ENSEMBLE réunit les œuvres des artistes Jean-Charles Bureau, Claudio Coltorti, Joséphine Ducat, Nathanaëlle Herbelin, Tatiana Pozzo Di Borgo et Raphaël Sitbon – Félicités 2017 de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris

Vernissage le vendredi 9 juin 2017 de 18h à 21h

Le goût du défrichage et la volonté de faire découvrir de nouveaux talents étant au cœur de la démarche de H Gallery, l’exposition SEULS ENSEMBLE rassemble les œuvres de jeunes peintres et sculpteurs de talent, tout juste diplômés de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris avec les Félicitations du Jury : Jean-Charles Bureau, Claudio Coltorti, Joséphine Ducat, Nathanaëlle Herbelin, Tatiana Pozzo di Borgo et Raphaël Sitbon. Parallèlement à l’exposition à H Gallery, ces jeunes gens présentent des œuvres à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris lors de l’exposition FELICITA 17 et Nathanaelle Herbelin sera inclue dans une exposition collective à la FONDATION RICARD en juillet. Français, Italiens ou Israéliens, ces artistes sont l’avenir de la scène picturale française et n’ont pas fini de faire parler d’eux: une exposition à ne pas manquer !

H Gallery avait initialement proposé une exposition personnelle à Nathanaelle Herbelin puis au fur et à mesure des rencontres, est née l’idée d’organiser une exposition collective avec cinq autres de ses amis qui viennent également d’être diplômés de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris avec les Félicitations du Jury. Le goût du défrichage et la volonté de faire découvrir de nouveaux talents étant au cœur de la démarche de H Gallery, il fut impossible de résister à cette belle idée ! SEULS ENSEMBLE rassemble donc les œuvres de jeunes peintres et sculpteurs de talent : Jean-Charles Bureau, Claudio Coltorti, Joséphine Ducat, Nathanaëlle Herbelin, Tatiana Pozzo di Borgo et Raphaël Sitbon. Parallèlement à l’exposition à H Gallery, ces jeunes gens présentent des œuvres à l’Ecole des Beaux-Arts lors de l’exposition FELICITA 17 et Nathanaelle Herbelin sera inclue dans une exposition collective à la FONDATION RICARD en juillet 2017. Ils sortent de l’école seuls, ils choisissent de se montrer ensemble, ils ne sont pourtant pas un collectif. Cette exposition leur permet de continuer un dialogue commencé aux Beaux-Arts et concrétise leur choix de « rester ensemble ». Montrer leurs œuvres côte à côte permet de mettre à jour les proximités et les différences, les liens dans leurs recherches et ce désir commun de peindre et d’échanger. Ils vivent comme une chance de trouver d’autres qu’eux-mêmes qui soient capables de comprendre ce que signifie un engagement artistique. En effet, si la peinture est une attention aux choses, elle est aussi une attention au processus, au comment. Ces jeunes gens pensent et évaluent le monde au bout d’un pinceau et si les critères leurs sont propres, si leurs exigences sont inaltérables, la réalité a l’extrême obligeance d’être toujours là où on ne l’attend pas. Chez ces six jeunes artistes, existe un engagement sincère envers la peinture et la sculpture, une prééminence du rapport à ce qu’ils voient autour d’eux — ou en eux –, une volonté forte d’observation du réel. Jean-Charles Bureau travaille sur le bonheur de l’acceptation de la vie telle qu’elle est, avec son tragique, ses harmonies dissonantes et sa mélancolie. Paradoxalement, son regard réaliste sur l’ennui lié à la condition humaine le conduit à un surréalisme aussi jouissif que déconcertant, aussi humoristique que poétique. L’enregistrement de la réalité par Claudio Coltorti se traduit par la captation originale, non du mouvement lui-même, mais de ses conséquences, des suites aléatoires de ce mouvement. Comme il le dit joliment, lorsque quelqu’un se lève d’une chaise, celle-ci reste tiède et c’est la chaleur qui en émane qu’il tente de capturer. Joséphine Ducat porte un regard socialement engagé et ironique, voire cynique, sur les valeurs du monde, sur les classes sociales, les attitudes ubuesques des rapports humains entre volonté de prestige ou de pouvoir et conventions, entre fragilité et préjugés. L’humour reste l’une de ses armes et elle note que, en travaillant le portrait, elle « nourrit sa curiosité pour cette espèce, ces vieux dinosaures qui vivent de la chimie, meurent de cancer et s’endorment seulement si la pièce est plongée dans l’obscurité ». Dans les peintures de Nathanaëlle Herbelin, l’homme est absent même lorsqu’il est présent, et plus présent encore lorsqu’il est absent. Ses œuvres sont des traces, des indices d’existences. Le silence de ses peintures induit la contemplation et la réflexion. Et pourtant, cette qualité de silence produit aussi, a contrario, une tension sous-jacente presque inaudible et imperceptible, qui met les nerfs à vif si bien que des notes et des cris viennent briser ce mutisme dans l’inconscient et la sensibilité du regardeur, et provoquer des interrogations nouvelles. Pour Tatiana Pozzo di Borgo, l’atelier est le lieu privilégié de la composition, une réserve potentielle de formes, d’espaces et de rapports entre les objets. Elle est présente à ce qu’elle voit, elle peint les enjeux entre sujets, structures, organisation des masses, valeurs, plans, hiérarchie des teintes. Elle recherche la ligne juste dans une économie de couleurs, les différentes versions révélant la subtilité des possibles. La pratique artistique de Raphaël Sitbon s’apparente au glanage. Entre hasard et inspiration, il s’approprie la ville, les objets du quotidien ainsi qu’un vaste répertoire symbolique de l’histoire de l’art et des arts populaires. Artiste, voyageur et conteur, il assemble, peint, recompose et donne naissance à des objets hybrides dont l’aspect anecdotique se mue en fictions oniriques. Comme le formule très bien Joséphine Ducat, cette exposition « est le fruit d’un jeu de miroirs qui ne fonctionne que par l’oblique. Peindre et sculpter est un choix de vie, un travail solitaire et quotidien qui se nourrit d’amitiés artistiques, d’échanges, de la vision du travail des autres, de la présence d’une communauté d’artistes. Créer est être seul, ensemble ».

H Gallery

90, rue de la Folie-Méricourt 75011 Paris

www.h-gallery.fr

Ouverture du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19 h

Visuel : Nathanaëlle Herbelin – Simon et Christine – 2016 – huile sur toile – 130 x 162 cm