[EXPOSITION] 22 ▷ 24/09 – Une Communauté sans tête – Summer Camp #4 – Bassillac (24)
![[EXPOSITION] 22 ▷ 24/09 – Une Communauté sans tête – Summer Camp #4 – Bassillac (24)](http://agenda-pointcontemporain.com/wp-content/uploads/2017/09/Exposition_Une-Communauté-sans-tête_Centre-de-loisirs-de-Bassillac_Summer-camp.jpg)
Exposition collective Une Communauté sans tête du 22 au 24 septembre au Centre de loisirs de Bassillac (24330).
L’exposition Une Communauté sans tête rassemble les oeuvres de Alizée Armet, Julien Bourgain, Elise Fahey, Marion Lisch et Nicolas Aguirre, Antoine Medes, Laura Pouppeville, Emmanuel Simon.
Avec les travaux réalisés par les élèves de l’école primaire de Bassillac dans le cadre du temps d’activité périscolaire.
Vernissage le vendredi 22 septembre à partir de 18h
une communauté sans tête
sans queue ni tête
sans direction
avec des bras alors
des mains
et des jambes
des pieds
plus de bras et encore plus de jambes
un corps (un ensemble) à membres multiples
des mains : pour capter, prendre et donner
des pieds : pour parcourir, aller à la rencontre de
des lieux, des habitants, et de la vie de la commune
rencontrer les habitués du bar, la boulangère, le club de couture, le club de montgolfière, monsieur le maire, les enfants de l’école primaire…
c’est ainsi qu’a fonctionné pour nos huit artistes la résidence de 10 jours sous la tente, derrière le gymnase, à Bassillac.
l’exposition présente serait alors une amorce des fantômes de cette communauté bientôt dispersée.
des fantômes à la manière de Derrida, qui se manifesteront dans les récits, dans les souvenirs, dans les objets laissés dans le sillage des résidents temporaires du village.
Des échos d’histoires pour Laura, une cheminée pour Marion et Nicolas, un étrange vélo pour Julien, des oreilles pour Antoine, des couleurs pour Élise, un espace flottant pour Emmanuel, des objets virtuels pour Alizée.
Cette exposition serait peut-être aussi une tentative de sommer un fantôme, lequel, on ne sait pas encore, celui qui sera convoqué par le souvenir de l’évènement et la vie partagée passée. Une conjugaison de plusieurs temporalités, des pratiques engagées par chacun en amont, de ce qui s’est joué à Bassillac, et de ce que les mémoires et les lieux garderont.
sans queue ni tête
sans direction
avec des bras alors
des mains
et des jambes
des pieds
plus de bras et encore plus de jambes
un corps (un ensemble) à membres multiples
des mains : pour capter, prendre et donner
des pieds : pour parcourir, aller à la rencontre de
des lieux, des habitants, et de la vie de la commune
rencontrer les habitués du bar, la boulangère, le club de couture, le club de montgolfière, monsieur le maire, les enfants de l’école primaire…
c’est ainsi qu’a fonctionné pour nos huit artistes la résidence de 10 jours sous la tente, derrière le gymnase, à Bassillac.
l’exposition présente serait alors une amorce des fantômes de cette communauté bientôt dispersée.
des fantômes à la manière de Derrida, qui se manifesteront dans les récits, dans les souvenirs, dans les objets laissés dans le sillage des résidents temporaires du village.
Des échos d’histoires pour Laura, une cheminée pour Marion et Nicolas, un étrange vélo pour Julien, des oreilles pour Antoine, des couleurs pour Élise, un espace flottant pour Emmanuel, des objets virtuels pour Alizée.
Cette exposition serait peut-être aussi une tentative de sommer un fantôme, lequel, on ne sait pas encore, celui qui sera convoqué par le souvenir de l’évènement et la vie partagée passée. Une conjugaison de plusieurs temporalités, des pratiques engagées par chacun en amont, de ce qui s’est joué à Bassillac, et de ce que les mémoires et les lieux garderont.