31/05▷09/06 – DÉCOUVRIR, RECOUVRIR – GALERIE GRAPHEM PARIS
Exposition collective Découvrir, Recouvrir du 31 mai au 09 juin à la galerie Graphem, Paris.
Exposition Découvrir, Recouvrir sur une proposition d’Henri Wagner avec Sophie Kitching, Romain Métivier, Henri Wagner.
Vernissage jeudi 31 mai 18h-22h
Finissage samedi 9 juin 19h-22h
La galerie Graphem est heureuse de présenter l’exposition collective « Découvrir, Recouvrir » qui réunit les travaux de Sophie Kitching, Romain Métivier et Henri Wagner du 31 mai au 10 juin sur une proposition d’Henri Wagner.
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Couvrir, Découvrir, Recouvrir,
Dans cette succession de mots, quelque chose du tâtonnement formel. Le langage de la peinture mais aussi de la sculpture sans cesse remis sur le métier. Les œuvres rassemblées de Sophie Kitching, Romain Métivier et Henri Wagner se télescopent à la Galerie Graphem. L’un pourrait avoir poursuivi le travail de l’autre ; c’est un dialogue qui s’élabore à l’épreuve de la matière.
Dans cette succession de mots, quelque chose du tâtonnement formel. Le langage de la peinture mais aussi de la sculpture sans cesse remis sur le métier. Les œuvres rassemblées de Sophie Kitching, Romain Métivier et Henri Wagner se télescopent à la Galerie Graphem. L’un pourrait avoir poursuivi le travail de l’autre ; c’est un dialogue qui s’élabore à l’épreuve de la matière.
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Les traces, la poussière, le passage du temps
Le visiteur ne sait pas ce qu’il se passe à l’atelier. Il peut bien sûr imaginer, par une observation attentive, que le pinceau était, ici, nerveux, ou que la main, là, était délicate mais de la fabrique il ne voit rien. Les dust painting de Sophie Kitching capturent l’état du plan de travail à la fin de la journée, papiers collés, coulures de peintures et poussières. Le rouleau adhésif fige un instantanné de la création, le moment où du terrain vague surgissent les possibles. Il faut faire parler les chutes, se saisir des traces. Les empreintes en résine de Romain Métivier gardent le souvenir de motifs inconnus, d’objets que l’on est incapable d’identifier. Le geste est sans pourquoi, on le découvre comme sur un chantier de fouilles archéologiques.
Le visiteur ne sait pas ce qu’il se passe à l’atelier. Il peut bien sûr imaginer, par une observation attentive, que le pinceau était, ici, nerveux, ou que la main, là, était délicate mais de la fabrique il ne voit rien. Les dust painting de Sophie Kitching capturent l’état du plan de travail à la fin de la journée, papiers collés, coulures de peintures et poussières. Le rouleau adhésif fige un instantanné de la création, le moment où du terrain vague surgissent les possibles. Il faut faire parler les chutes, se saisir des traces. Les empreintes en résine de Romain Métivier gardent le souvenir de motifs inconnus, d’objets que l’on est incapable d’identifier. Le geste est sans pourquoi, on le découvre comme sur un chantier de fouilles archéologiques.
Henri Guette, mai 2018.
Galerie Graphem
68 rue de Charenton, 75012 Paris