[EXPOSITION] 02 ▷ 20/12 – Les Rhizomes du vivant – Galerie de la Rotonde Stalingrad – Paris

[EXPOSITION] 02 ▷ 20/12 – Les Rhizomes du vivant – Galerie de la Rotonde Stalingrad – Paris

Exposition collective Les Rhizomes du vivant du 02 au 20 décembre 2017 à la Galerie de la Rotonde Stalingrad, Paris.

Vernissage de l’exposition Les rhizomes du vivant le mercredi 06 décembre 2017.
Point contemporain aura le plaisir de vous présenter le dernier numéro de la revue papier (#7 décembre-janvier-février) lors du vernissage.

 

L’exposition Les rhizomes du vivant sous le commissariat de Pauline Lisowski et Maud Louvrier-Clerc réunit les oeuvres, sérigraphies d’Amandine Gollé, Eric Mercier, Ayda-Su Nuroglu, Juliette Vivier, Maud LC, Marie-Ange Crespo, Mélanie Vialaneix, Sarah Monnier, Sylvère Chatenet.

« Le paysage naturel est lieu d’une quête… En constant mouvement, il est un terrain d’expérimentation de multitudes de points de vue et de représentations. D’un détail d’un élément naturel s’ouvrent d’autres univers, la nature comme ressource, l’habitat, la préservation des milieux. Les formes et les phénomènes naturels attirent le regard, interrogent par leur processus de croissance, de transformation. Sujets d’inspiration pour les artistes, ils sont des répertoires de formes, incitent à la multiplication, à une infinité de variations. L’animal, le végétal, au-delà les éléments du paysage sont des sources de composition de formes, à l’infini. Le paysage, ses lumières, ses matières, sont sujets d’expériences de jeu entre apparition, disparition, visibilité, invisibilité…  » Pauline Lisowski, critique d’art et commissaire d’exposition – Membre de C.E.A. Commissaires d’expositions associés Fondatrice de l’Association Art Paysage Nature 93

Les êtres vivants comme les sérigraphies artistiques posent la question de l’identique par rapport à l’unique ? Dans la nature, du monde végétal au monde animal, quoi de plus identique que deux molécules, deux fougères, deux fourmis de la même espèce ? Dans la pratique de la sérigraphie, quoi de plus identique que deux tirages de la même série ? Quelle place faire à l’unique ? Une fourmi serait-elle moins belle parce qu’elle est une dans une colonie de 100, 1000 autres ? Cette question soulève celle de la rareté comme élément central de l’importance d’un être, d’une œuvre.

Sérigraphie vient du latin sericum la soie (celle des écrans) et du grec graphein l’écriture (celle de l’artiste). La discipline combine ainsi, dans son nom même, l’artiste comme un être en symbiose avec son outil. Quelques artistes contemporains poursuivent aujourd’hui une recherche plastique autour de ce médium favorisant la série. Pourquoi ? Peut-être en raison de cette fascination des rhizomes permises par la sérigraphie, ces espaces d’incertitudes. Tous ceux ou celles, ou du moins les artistes passionnés par ce médium, peuvent devenir envoûtés de par les incroyables possibilités, combinatoires qu’elles procurent. L’identique est fonction de l’espèce, dans la sérigraphie l’identique est le dessin-photographie-motif-trame original insolé sur l’écran. L’unique, lui est fonction du vivant, de l’aléatoire du tirage manuel, qui va varier selon les inclinaisons de son bras, selon une intention ou un accident. L’intuition ouvre alors un champ libre à une exploration poétique entre un/ou des d’écrans et d’intensité, de couleurs entremêlés… Maud Louvrier-Clerc, artiste-designer et commissaire d’exposition

Grand Marché Stalingrad – La Rotonde
6-8 place de la Bataille Stalingrad, 75019 Paris
Ouverte tous les jours de 14h à 20h et jusqu’à 22h les 6 et 16 décembre