24/05▷09/06 – ALEXANDRE MEYRAT LE COZ – DE QUERELLE À L’ACCORD – GALERIE OLIVIER MEYER NANTES

Exposition personnelle De Querelle à l’accord de Alexandre Meyrat Le Coz du 24 mai au 9 juin 2018 à la Galerie Olivier Meyer, Nantes.

Vernissage mercredi 23 mai.

+ Samedi 9 juin, rendez-vous le matin au Marché de la Petite Hollande, stand Robin des champs – Ferme de la Breto

Pour cette exposition Alexandre Meyrat Le Coz a choisi d’utiliser des éléments du quotidien, comme métaphores de la profusion, du débordement, de la véhémence, du cycle.
Il présentera deux fontaines composées d’éviers et de robinets déversant une eau laiteuse. A proximité d’une de ces fontaines, une peinture présente un ciel composé de nuages.
Cet espace infini est rythmé par un jeu d’échelles, la partie basse du tableau est drapée de film à bulle. Comme en dialogue, de micros espaces (bulles) et l’infini (le ciel), se superposent et se confondent.
De la fontaine au nuage, de la rivière au robinet, l’eau semble ici se transformer devant nos yeux, rendant visible ainsi ses différents états.
Une série d’œuvres, déclinaisons d’une récente et importante production d’asperges en porcelaine, sera égale- ment présentée. Nous pourrons voir un tapis de fakir revisité, des asperges courbées évoquant des sexes maladroits, quelques asperges en marges, abimées, non calibrées mais émaillées. Enfin, une vidéo montrera que les asperges deviennent un corps qui interroge le nôtre. Au son hypnotique d’une bande sonore originale, interprétée avec les asperges en porcelaine, les céramiques turgescentes semblent influer le corps comme un charmeur de serpent qui au son de sa flûte dresse peu à peu l’animal.
Clin d’œil à Manet, et à son message «Il en manquait une à votre botte» au généreux commanditaire de son tableau « Une botte d’asperges » à qui il adressa, suite au paiement supérieur au prix fixé un petit tableau repré- sentant une seule asperge, Alexandre Meyrat Le Coz propose une réactivation de cette histoire et invite ceux qui souhaiteraient une botte d’asperges en porcelaine, à se laisser guider par un contrat de vente qui rejoue les questions de la valeur d’une oeuvre d’art et les relations entre collectionneurs et artistes.
Les termes cycle, nature, débordement et anthropomorphisme pourraient résumer cette exposition. Le titre composé de 2 termes antonymes, nous rappelle que dans ces propositions, l’ambiguïté voire la contradiction peuvent cohabiter. Les œuvres d’Alexandre Meyrat Le Coz, peuvent nous évoquer celles d’artistes très différents : Manet, Orlan, Helmut Smits, Fabrice Hyber ou de récents sculpteurs britanniques, malgré la diversité des outils et références, elles sont uniques et entre toutes identifiables.