15/10▷01/12 – TERENCIO GONZÁLEZ – LUMINARIA – SORBONNE ARTGALLERY PARIS

15/10▷01/12 – TERENCIO GONZÁLEZ – LUMINARIA – SORBONNE ARTGALLERY PARIS

Exposition personnelle Luminaria de Terencio González sous le commissariat de Françoise Docquiert  du 15 octobre au 1er décembre à la Sorbonne Artgallery, Paris.

Vernissage le 15 octobre 2018 à 17h30
Conférence le 15 octobre à 16h (Amphi IV Centre Panthéon)

Cette exposition in situ de Terencio González, au coeur du palais académique du Centre Panthéon-Sorbonne, est une traversée dans le temps et les espaces de l’histoire de la peinture moderne et contemporaine.

À l’image des oeuvres de l’américain Richard Diebenkorn, auxquelles l’artiste se réfère, Luminaria nous transporte en une réflexion où le temps et l’espace convergent au fil des panoramas et des horizons de lumière.
Il serait question de vivre ici une forme d’expressionnisme linéaire et apaisé qui nous parlerait, au-delà du recyclage d’affichages-papiers argentins, des passages successifs de l’action humaine et de ce qu’ils laissent entrevoir d’énergie résiduelle et d’espoirs de renaissance.
Cette forme de figuration en résurgence, toute imprégnée en secret de volutes onduleuses, de passages accidentés, presque sonores, se laisserait découvrir progressivement à chaque souffle traversant la galerie Soufflot. Du local au global : L’oeuvre comme témoin du passage des corps et de la discontinuité de la vie. Au fil des jours, de l’aube au crépuscule, cette présence immanente nous entraîne vers une réflexion sur le monde et ses sonorités.
Ces lignes superposées, réflexives, abstraites, tendues et acoustiques, échappent aux schémas de configuration de la peinture elle-même. Elles n’ont ni début, ni fin. Elles tissent un véritable champ de force où les lignes font sens et où elles dessinent des perspectives traversantes. Comme si toutes les images de pensée de ce contexte universitaire devaient s’envisager au-delà de leur contexte premier, et visaient imperceptiblement un horizon commun.
Luminaria agit comme une lanterne, voire un lanternon de couleur qui assurerait tout autant l’éclairage que l’aération de l’espace environnant. Touché par cette lumière sensible, colorée et vivante, le spectateur, en tant qu’être fondé à faire connaître (consciemment ou inconsciemment) et partager ce que René Thom définit comme la «nature ultime de la réalité»1, n’aurait plus qu’à partager en retour de ce geste généreux l’horizon infini que nous ouvre l’artiste. Yann Toma

Sorbonne Artgallery
12, Place du Panthéon

Aile Soufflot – RDC – 75005 Paris