Présence humaine, un monde pour plusieurs planètes – 26/10 au 30/11 – Ségolène Brossette Galerie Paris

Présence humaine, un monde pour plusieurs planètes – 26/10 au 30/11 – Ségolène Brossette Galerie Paris

Cerise Doucède, Série Les Nouvelles Terres, Kepler-296 f, 2019

Exposition Présence humaine, un monde pour plusieurs planètes, Brodbeck & de Barbuat* / Cerise Doucède, du 26 octobre au 30 novembre 2019, Ségolène Brossette Galerie
Commissariat Julien Hory

* En collaboration avec la Galerie Papillon

Samedi 26 octobre de 16h à 20h :
Vernissage de l’exposition

Mardi 5 novembre de 16h à 21h :
Vernissage PhotoSaintGermain,
le parcours photo de la rive gauche

Jeudi 21 novembre 19h30 :
Rencontre / Présentation de l’exposition
par les artistes et le commissaire d’exposition

Tournés vers l’espace et l’univers, les chercheurs multiplient les projets de conquête et de colonisation des planètes. D’après leur pronostic, il faudra un jour quitter une terre malade devenue invivable. Il faudra déserter, abandonner un monde qui deviendrait alors silencieux. Et si le jour J était demain, qu’est ce que notre civilisation laisserait derrière elle, et à quoi ressembleraient nos nouvelles terres ? C’est ce que nous avons voulu imaginer dans cette exposition collective réunissant les artistes Brodbeck & de Barbuat et Cerise Doucède à la Galerie Ségolène Brossette.

Dans la série Memories of a Silent World. Les oeuvres de Simon Brodbeck et Lucie de Barbuat racontent un monde déserté par l’humanité. Quelques rescapés, pareils à des fantômes, hantent des espaces connus pour être des hauts lieux de l’activité humaine. Ces lieux deviennent des décors de théâtre d’où émane une mélancolie douce. Ces photographies nous renvoient aux origines de la photographie et finalement, à notre histoire commune.

Régulièrement, de nouvelles planètes sont découvertes en dehors de notre système solaire. Loin d’être un simple fantasme, ces exoplanètes font entrevoir la possibilité d’une vie loin de la Terre, lorsqu’on aura fini de l’exploiter et de la détruire. Il sera peut-être temps de coloniser l’Univers, mais que trouvera-t-on ? Pour nombre de scientifiques, les modes d’adaptation des organismes photosensibles pourraient modifier les conditions d’apparition des couleurs. Nous aurions donc des paysages inédits échappant à toute référence. Ces décors, Cerise Doucède les a imaginés dans sa série Nouvelles Terres.

Par une scénographie constituée de vestiges de notre époque, nous avons voulu réunir ces deux mondes. L’ancien, écrin de nos souvenirs et de notre histoire, et celui de demain, dans des paysages encore inexplorés et incertains. Une façon aussi de nous questionner sur notre rapport à l’environnement.

Julien Hory, commissaire de l’exposition

Ségolène Brossette Galerie
15, rue Guénégaud – 75006 Paris

Du mardi au vendredi de 14h30 à 19h30
et le samedi de 12h à 19h