14/02 AU 06/04 – MYRIAM MECHITA – JE CHERCHE DES DIAMANTS DANS LA BOUE – TRANSPALETTE CENTRE D’ART CONTEMPORAIN BOURGES

14/02 AU 06/04 – MYRIAM MECHITA – JE CHERCHE DES DIAMANTS DANS LA BOUE – TRANSPALETTE CENTRE D’ART CONTEMPORAIN BOURGES

Exposition personnelle Je cherche des diamants dans la boue de Myriam Mechita sous le commissariat de Julie Crenn du 14 février au 06 avril au Transpalette Centre d’art contemporain, 26 Route de la Chapelle, 18000 Bourges. 

 

Vernissage le jeudi 14 février
18h30 – Ouverture de l’exposition
19h30 – Performance Je plonge dans l’infini, heureuse, de Myriam Mechita avec Delphine Raoult, Gaëlle Fernandez-Bravo et Stéphanie Surer – 45mn
21h30 – Dj set live Leonard de Leonard – electro deephouse – Berlin

 

Dans une œuvre vidéo de Myriam Mechita, inspirée par Les Diaboliques de Georges Clouzot, une voix de femme, la voix d’une femme, Je cherche des diamants dans la boue. Ces mots contiennent la pensée plastique de l’artiste. Son travail est là : une recherche permanente de beauté dans un monde désespérément violent. Myriam Mechita est une artiste tellurique. Ses œuvres proviennent de la boue, une matière concrète qu’elle manipule pour réaliser les céramiques (sculptures, vases, assiettes). La boue est aussi une matière immatérielle, un espace symbolique qui englobe les violences de nos existences passées et présentes. Par les dessins, les œuvres en terre, en bronze ou en verre, Myriam Mechita donne corps à ces violences. Les œuvres convoquent une palette d’émotions extrêmes : intensité, beauté, peur, colère, magie, merveilleux, amour, mort, bestialité, douceur, explosion, jouissance et solitude. Dans la terre, le bronze, le verre ou à la surface du papier, Myriam Mechita représente ce qui est inscrit dans nos corps, dans nos mémoires. Elle figure les secrets, les pulsions, les dénis, les non-dits, les désirs, les peurs, ce qui dérange, ce que nous fuyons. La recherche est infinie, la boue incarne la brutalité, l’intensité, l’effroi. Les œuvres de Myriam Mechita traduisent un cri étouffé, un hurlement confiné dans un espace inconnu qui ne connaît aucune limite. Le vaste territoire d’une mémoire engourdie par le poids de violences et de souffrances transtemporelles. Le vivant est pensé dans sa globalité en dessinant des flottements entre les civilisations, les époques, les vivants et les morts, les genres, les réalités. Myriam Mechita sonde et regarde le Vivant avec une lucidité déconcertante. Dans les boues profondes et difficiles de nos histoires, elle cherche le merveilleux qui se cogne inévitablement à l’horreur. La beauté coexiste à la laideur, les diamants à la boue. Julie Crenn