16/06▷31/10 – JULIE NAVARRO – DISSOUDRE LE PAYSAGE – DOMAINE DE SURIANE / JARDIN DE LA PETITE ESCALÈRE

16/06▷31/10 – JULIE NAVARRO – DISSOUDRE LE PAYSAGE – DOMAINE DE SURIANE / JARDIN DE LA PETITE ESCALÈRE

Sortie de résidence croisée entre deux lieux et deux territoires Le Jardin de La Petite Escalère, Les Landes (40) / Le Domaine viticole de Suriane, Saint-Chamas (13), lieu partenaire de l’association voyons voir | art contemporain et territoire.

Vernissage 16 juin 2018 18h -22h
Exposition jusqu’au 29 juillet 2018

Julie Navarro inaugure la première étape de restitution de sa résidence croisée La Petite Escalère & voyons voir, baptisée Dissoudre le paysage, au Domaine de Suriane à Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône) le samedi 16 juin.

La deuxième étape intitulée Par l’oreille d’une goutte de pluie, écoute encore aura lieu à La Petite Escalère le vendredi 21 septembre, à partir de 18h.

Sélectionnée sur appel à candidatures et jury (Marie-Laure Bernadac, conservatrice au Patrimoine et commissaire d’exposition, Dominique Haim, présidente honoraire de l’association des Amis de La Petite Escalère et son équipe, Céline Ghisleri, présidente et directrice artistique de l’association voyons voir | art contemporain et son équipe), cette artiste plasticienne a séjourné un premier mois de résidence dans les Landes au sein du jardin de sculptures de La Petite Escalère en mars et un second mois dans le Domaine viticole de Suriane, au bord de l’étang de Berre en avril.
Née à Paris, Julie Navarro travaille entre Paris et la Creuse, elle nourrit son travail des mondes et paysages traversés. Des images et des formes surgissent au gré des investigations, frottements, glissements et associations d’idées. Procédant par déplacements, elle détourne les sujets et objets du réel en narrations poétiques.

« J’y recherche la matérialité de l’invisible, la rencontre entre le caché et le manifesté, le coeur battant de la matière. » Julie Navarro

« La résidence croisée entre La Petite Escalère et le Domaine de Suriane prolonge mon travail récent sur la perception polysensorielle du paysage et les notions d’altérité et mémoire qui l’unissent à l’homme. Les deux sites semblent s’opposer, sur bien des aspects. Seuls, la voûte céleste, qui les recouvre, ou la puissance tellurique qui les porte, offrent un langage commun d’où l’eau, produit ici, à ciel ouvert, des frottements visibles, parfois menaçants, et là, des étincelles énigmatiques. (…). Dans cet environnement, où la lecture du paysage se fait selon la mémoire du corps, l’eau s’érige comme matrice de l’expérience existentielle et écriture symbolique, intuitive et mobile.
« Voyelles et consommes sont fait d’eau et de terre » disait le poète irlandais Seamus Heany. » Julie Navarro

 

8 propositions. 8, comme le noeud infini qui lie les territoires, comme le soleil qui se reflète dans l’eau.

Visuel de présentation : Julie Navarro, Dissoudre le paysage, 2018, détail, ceps de vignes, structure métallique, Domaine de Suriane, Saint-Chamas.

 

voyons voir | art contemporain et territoire
Le Patio
1, place Victor Schoelcher
13090 Aix-en-Provence


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