01/02▷10/03 – JULIA SCALBERT – GALERIE BÉA-BA – MARSEILLE

01/02▷10/03 – JULIA SCALBERT – GALERIE BÉA-BA – MARSEILLE

Exposition personnelle de Julia Scalbert du jeudi 1er février au samedi 10 mars à la Galerie Béa-Ba, Marseille.

Vernissage le Jeudi 1er fevrier à partir de 18h en présence de l’artiste.

Béatrice Le Tirilly et Barbara Satre sont heureuses d’accueillir la première exposition personnelle en galerie de Julia Scalbert.

Sa peinture, faite d’une gamme colorée très personnelle, offre un univers d’étrangeté, de légèreté et de sensualité en cherchant, dans un grand dépouillement, à ne conserver que la tension d’une forme et d’un fond. L’extrême singularité de ses paysages énigmatiques, comme de ses céramiques vibrantes, déstabilise et donne à ressentir un travail en dehors des évidences

« {…} Loin de l’artiste, l’idée d’utiliser la peinture a l’huile, trop lente a sécher et fastidieuse. L’acrylique convient mieux a ce genre de paradoxe : comment faire en sorte que de chaque tableau naisse une profondeur qui est plus l’effet d’un effacement progressif que d’une accumulation de matière ? Est-ce envisageable ? Bien que, dans certains tableaux, les formes dépassent en hors-champ, l’on peut considérer que ce désir d’évasion n’est rien d’autre qu’une volonté d’interroger les plans successifs du temps qui s’étage et s’égrène. Tandis que l’on regarde par la fenetre, les arbres sont coupés en haut et en bas et les yeux bougent en permanence sous les paupières. Ces expériences phénoménologiques ordinaires et répétées, produisent sans doute des disjonctions, des arrets sur image qui nous interrogent en tant que sujets. Pour un aveugle, serait-ce de même ? L’oeuvre de Julia Scalbert est tactile. {…} »
Céline Leturcq (extrait de « Tout a lieu dans le tableau », in Lauréats du Prix de Vitry, Catalogue saison 2016)

 

« Julia Scalbert propose une peinture de l’invisible, sobre, minutieuse et pourtant tendue et sensuelle. Elle l’élabore lentement, couche après couche en troublant les rapports du fond et de la forme. Celui-ci dans ses tableaux en occupe plutôt la surface qui est normalement l’espace de la forme, faisant écran par la superposition de couches fluides,  quasiment monochromes, dont l’empilement éteint leur lumière.
Les formes, souvent tubulaires semblant résulter de son fractionnement sous la poussée d’une couleur sourde, plus vive, comme volcanique, qui aurait dû en occuper la surface. Elles paraissent lourdes alors qu’elles sont sans épaisseur, fortes alors qu’elles sont sans matière, stables alors qu’elles sont labiles, énigmatiques parce que totalement silencieuses, insaisissables parce que non identifiables et pourtant familières. »
Jean-Paul Blanchet- 2017

 

Visuel de présentation : Sans titre, 2017, 130x160cm, acrylique sur toile

 

Galerie Béa-Ba
122 rue Sainte – 13007 Marseille
Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 19h ou sur Rendez-vous
exposition_Julia Scalbert_Galerie Béa-Ba_grès émaillé
Julia Scalbert, Sans titre 2014 Grès émaillé, 26 x 15 x 20 cm