[EXPO] 03.05 au 14.06 – Park Sinyoung / Nicolas Nicolini – Le jeu des affinités non électives – Centre Culturel Coréen Paris

[EXPO] 03.05 au 14.06 – Park Sinyoung  / Nicolas Nicolini – Le jeu des affinités non électives – Centre Culturel Coréen Paris

Exposition LE JEU DES AFFINITÉS NON ÉLECTIVES de PARK SINYOUNG & NICOLAS NICOLINI sous le commissariat de Sang A Chun du 03 mai au 14 juin au Centre Culturel Coréen, Paris.

Vernissage le mercredi 3 mai à 18h

« Park Sinyoung et Nicolas Nicolini ont tissé un lien amical et artistique en travaillant dans le même atelier durant leurs années de formation à Marseille. Ils ont aussi créé, en 2012, « Yassemeqk », un collectif franco-coréen d’artistes, tous issus de l’École Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée, puis installés à Berlin. Park et Nicolini ont participé, avec ce collectif, à nombre d’expositions. Le séjour à Chamalot en Haute-Corrèze, en 2015 – résidence d’artistes dédiée à la peinture -, leur a également permis un échange artistique enrichissant.

Maintenant, Park vit et travaille à Therdonne (Hauts de France) et Nicolini à Bruxelles, mais ils continuent d’explorer, au travers de la peinture, le thème central de leur réflexion : le paysage, qui constitue d’ailleurs le point de départ de ce premier projet d’exposition commun. L’observation mutuelle et l’influence que les deux artistes exercent l’un sur l’autre, du point de vue de leur vision du paysage et de leur manière de travailler, ont été à l’origine de leur désir de dialogue pictural.

En Occident, le paysage correspond à l’agencement des traits, des caractères, des formes d’un espace limité, d’un « pays ». Tandis qu’en Orient, il est, comme le dit Park Sinyoung, « un chemin qu’emprunte le vent ». Deux approches apparemment antinomiques, qui impliquent, chacune, un regard, une façon spécifique d’envisager la nature.
Park Sinyoung a étudié la peinture orientale avant d’arriver en France. Son univers pictural évolue avec l’importance accordée à la notion du trait, des lignes, alors que pour Nicolas Nicolini, c’est plutôt la masse, comme on peut le voir dans sa série d’œuvres « Tas », qui est au cœur de sa peinture.
Park réalise des images qui sont associées à des images mentales, des projections et des souvenirs, avec des traits indéterminés et des éléments architecturaux à l’ aspect relativement construit. Quant à Nicolini, il tente, lui, la théâtralisation ou « portraitisation d’un fragment du monde », peignant des silhouettes informes, ou des paysages constitués d’objets anodins de la vie quotidienne. D’un côté, le paysage nous emporte dans une réflexion sur le temps et la mémoire, et de l’autre, il nous livre une vision critique et sociologique des apparences.  » Texte de Marion Delage De Luget

Pour tout savoir sur Nicolas Nicolini

Pour en savoir plus sur Chamalot, résidence d’artistes et sur l’École Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée – ESADMM

Centre Culturel Coréen à Paris

2, avenue d’Iéna
75116 Paris, France

Park Sinyoung est née en 1981 à Busan, elle a étudié la peinture orientale à l’Université Hong-ik avant d’arriver en France pour continuer son cursus à l’École Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée. Elle y obtint en 2011 un DNSEP avec mention. Elle a à son actif trois expositions personnelles.

Nicolas Nicolini est né en 1985 à Marseille. Il a également obtenu un DNSEP à l’École Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée, avec félicitations du jury en 2011. Il a présenté à ce jour trois expositions personnelles et participé à une vingtaine d’expositions collectives.

visuels :

Park Sinyoung The Eraser I, 2017

Nicolas Nicolini, Sans titre, 2013