Esther Michaud & Alexandre Zhu – Instable – 06 au 15/02 – La Galerie du Crous de Paris

Esther Michaud & Alexandre Zhu – Instable – 06 au 15/02 – La Galerie du Crous de Paris

Diplômés de l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs, Esther Michaud & Alexandre Zhu présentent l’exposition Instable du 06 au 15 février 2020 à la Galerie du Crous de Paris.

Vernissage le jeudi 6 février de 18h à 21h

« INSTABLE nous interroge sur la transformation incessante et accélérée de notre paysage. Les oeuvres d’Esther Michaud et d’Alexandre Zhu traduisent l’évolution imminente de la nature et des constructions, en évoquant des vestiges altérés où le futur se mêle au présent. À travers sculptures, dessins et installations, tous deux représentent un monde en distorsion aux formes familières. Les formes organiques d’Esther Michaud et les structures urbaines d’Alexandre Zhu semblent cristallisées dans un état transitoire, à la recherche d’un devenir. »

Esther Michaud est attentive à la manière dont les structures humaines et végétales s’organisent : la répétition stricte sur les façades d’immeubles, la manière foisonnante dont les plantes se développent. En prélevant ces détails, elle crée de nouvelles formes où la grille géométrique révèle la richesse graphique du monde végétal. Les objets hybrides qu’elle confectionne avec délicatesse dialoguent avec des compositions où se mêlent formes dessinées, photographies et matière textile. Son travail nous entraîne dans un environnement où l’organique et les formes manufacturées se connectent et co-existent, en posant un flou sur la frontière entre le vivant et le non-vivant. Ses pièces nous questionnent sur l’influence de l’homme sur son environnement et les rapports sensibles entre artificiel et naturel.


Alexandre Zhu explore des thèmes récurrents, tels que la mémoire, le temps ou l’identité. À travers un travail de dessins figuratifs, d’installations et de photographies, il s’approprie le paysage urbain, les résidus architecturaux, les ruines de nos constructions et destructions qui naissent tout aussi subitement qu’elles ne disparaissent. Communs à toute civilisation moderne, les sujets dessinés se veulent ici les symboles d’une familiarité universelle. Les éléments bruts qu’il choisit de dessiner sont représentés avec une absence totale de contexte, immobilisés dans leur érosion et trouvant ainsi une nouvelle lecture. Les matières qu’il restitue avec précision sont travaillées au charbon par effacement. La trace est ainsi au cœur même de sa pratique, qu’il utilise comme évocation du passage du temps.

La Galerie du Crous de Paris
11 rue des Beaux-arts 75006 Paris
+33 (0)1 40 51 57 88