17/11▷08/12 – BIENNALE DE L’IMAGE TANGIBLE – JULIO – ARTIST RUN SPACE PARIS

17/11▷08/12 – BIENNALE DE L’IMAGE TANGIBLE – JULIO – ARTIST RUN SPACE PARIS

EXPOSITION SATELLITE DE LA BIENNALE DE L’IMAGE TANGIBLE DU 17 NOVEMBRE AU 08 DÉCEMBRE À JULIO – ARTIST RUN SPACE, PARIS.

Avec les artistes Victoria Ahrens, Laure Tiberghien

Vernissage le 17 novembre à 18h

La Biennale de l’Image Tangible – BIT20.Paris – est un festival qui explore des pratiques qui tendent à s’émanciper d’un usage classique de la photographie. Que ce soit par le support, la technique ou la forme, la Biennale désire faire découvrir de nouveaux langages à la limite de ce médium.

 

 

Victoria AHRENS
Née en 1972, a vécu en Argentine de 1973 à 1991. Vit et travaille à Londres.
Doctorat en pratiques photographiques au Birkbeck College de Londres, Maîtrise en gravure au Camberwell College of Art. Elle crée des photogravures et des sculptures photographiques hybrides avec des espaces marginaux, où le mythe, l’histoire et la mémoire s’entremêlent.

Visuel de présentation : El Lugar Perfecto (Le lieu parfait), photographie imprimée, 300 cm x 350 cm, projection, fragments et collages, 200 cm x 70 cm, gravures, photo montages.

 

Travaillant dans la traduction de films analogiques sous forme de pratiques numériques hybrides, Victoria Ahrens s’intéresse aux questionnements liés à la matérialité des fragments photographiques. Dans le projet El Lugar Perfecto, ces pièces photographiques évoquent notre rapport aux paysages sublimes (l’Altiplano des Andes, ou le fleuve Parana par exemple). Nous voyons le plus souvent ces paysages à travers des écrans. Mais l’artiste ré-imagine ces espaces photographiques de telle manière qu’une nouvelle narration puisse voir le jour. Ces photographies interrogent les limites du numérique et la perte d’information qu’induisent l’entropie et pixelisation des images.

 

 

Laure TIBERGHIEN
Née en 1992.Vit à Paris et travaille sur l’île Saint Denis.
Diplômée des Beaux-Arts de Paris. 
Laure Tiberghien explore les limites du medium photographique en questionnant ses deux éléments fondamentaux, la lumière et le temps. Elle travaille également l’image en mouvement en corrélation avec l’image fixe

 

Laure Tiberghien, Filtres#14, tirage chromogène
Laure Tiberghien, Filtres#14, tirage chromogène

 

Après m’être intéressée à la photographie de façon assez classique, j’ai été de plus en plus intriguée par ce qu’elle avait de spécifiquement radical à mes yeux, à savoir par ce qui en fait très littéralement une écriture de la lumière. Cette réflexion s’est accompagnée d’un travail sur ce que l’on entend par « abstraction » et par « sujet » en photographie.
On peut concevoir l’abstraction comme le corrélat de la lumière pure, préexistante à toute représentation, à tout signe et à toute figure. D’où, à mes yeux, l’importance de distinguer l’image du sujet. L’évocation d’un sujet, familier dans la photographie en général qui a pu correspondre à certains de mes premiers travaux, a fait place aujourd’hui à l’enregistrement de la lumière elle-même, et c’est en ce sens que je produis désormais des images sans sujets.

JULIO – ARTIST RUN SPACE
13 rue Juillet 75020 Paris, France