28/04▷09/06 – TERE RECARENS – BAHARESTAN CARPET – GALERIE ANNE BARRAULT PARIS

28/04▷09/06 – TERE RECARENS – BAHARESTAN CARPET – GALERIE ANNE BARRAULT PARIS

Exposition personnelle Baharestan Carpet de Tere Recarens du 28 avril au 9 juin à la galerie anne barrault, Paris.

La galerie anne barrault participe à Paris Gallery Weekend les 26-27 mai 2018.
Signature le 26 mai 2018

Les oeuvres de Tere Recarens (née en 1967 à Arbúcies, Catalunya) ont à voir avec le déplacement, les turbulences que cela implique parfois. La plupart sont des réponses à des contextes précis : Tere Recarens peut être amenée par choix ou nécessité à réagir à une situation, qu’elle s’applique souvent à détourner. Chaque réponse est nourrie par une observation attentive du contexte et des usages et nécessite souvent une investigation dans la durée.
Dans cette perspective, la rencontre avec l’autre s’avère cruciale, elle peut ouvrir sur l’apprentissage de nouveaux savoirs,déclencher un projet, une recherche. L’art de Tere Recarens pourrait tenir dans cette vidéo d’un voilier jeté parmi les vagues, qui s’en trouve bousculé, mais s’efforce de maintenir son cap, sa quête (Faire L’aventure, 2008-2016). Tere Recarens a séjourné et travaillé dans différents pays, ceci-étant, le voyage n’est jamais pour elle une fin en soi, il est un moyen parmi d’autres de poursuivre sa recherche. Pour son exposition à la galerie Anne Barrault, elle choisit de montrer au public deux oeuvres qui sont le fruit de plusieurs séjours en Iran, de son étude de l’histoire et de la culture de ce pays : Baharestan Carpet (2017-2018) est un tapis en carton et Spark (2015-2017) des impressions sur papier.

Moi je m’envole comme les oiseaux, il y en a à ma fenêtre, puis quatre heures plus tard ils s’envolent et moi je pars faire connaissance de la ville [envoyé depuis Tehrãn, février 2018]

Peu de temps après son installation à Berlin – où elle est établie depuis maintenant plusieurs années, Tere Recarens a réalisé un petit court métrage dans lequel pendant une minute de chute libre en parachute, elle balaie les nuages afin de voir un peu plus clairement les contours de la ville (Besenrein, 2003 – signifie « net »). Cette vidéo signifie pour elle « la découverte d’une nouvelle culture ». C’est aussi échapper momentanément à la « pesanteur » et y être irrémédiablement confrontée. Frédéric Oyharçabal, avril 2018

galerie anne barrault
51 rue des Archives 75003 Paris 

www.galerieannebarrault.com
info@galerieannebarrault.com
La galerie est ouverte du mardi au samedi, de 11h à 19h.