10/03▷14/04 – MARTIN MC NULTY – LA COULEUR TOMBÉE DU CIEL – GALERIE PATRICIA DORFMANN PARIS

10/03▷14/04 – MARTIN MC NULTY – LA COULEUR TOMBÉE DU CIEL – GALERIE PATRICIA DORFMANN PARIS

Exposition personnelle La couleur tombée du ciel de Martin Mc Nulty du 10 mars au 14 avril à la Galerie Patricia Dorfmann, Paris.

Vernissage samedi 10 mars de 14h à 20h

Note d’intention de l’artiste :

Mon travail récent se partage en deux catégories d’objets :
– les premiers sont fabriqués à la main en utilisant des matériaux dits « traditionnels » ( peinture à l’huile, acrylique, toile, résine…). D’aspect sombre et terreux, ces objets évoquent fortement les trois règnes, animal, végétal et minéral, et se rapportent directement aux mythes du passé
– le second groupe rassemble des objets de couleurs vives, réalisés manuellement à partir de matériaux « contemporains » ( plastique, peinture vinylique, papier, pâte à modeler, résine…). Contrairement aux précédents, ces objets sont purement actuels, quasi instantanés, sans références à une quelconque histoire. ils sont comme les étapes d’un processus d’apprentissage.
Ces objets peuvent être considérés chacun individuellement, leur taille varie de 2 à 40 cm. mais ils sont destinés avant tout à devenir par l’accumulation les éléments d’une future installation adaptable aux contraintes de chaque lieu.

« Les objets pailletés de martin mc Nulty semblent être disposés de manière aléatoire. impossible de dégager une forme, de déceler des invariants, noter des répétitions : une pièce est organique, l’autre géométrique, est phallique ou vulvaire, naturelle ou artificielle, évoque un déchet ou la science- fiction, et un peu tout à la fois. plutôt que de partir d’un bloc de matière, il retaille d’anciennes sculptures : il scie des cubes de mousse polyuréthane, les assemble, les ponce pour leur donner un aspect géométrique ou biomorphique, les mèle à des bouts de toile froissée. parfois, il coupe une oeuvre ancienne qu’il floque de paillettes : l’intérieur devient l’extérieur, le coeur la surface. les paillettes, cette poudre discontinue et chatoyante, ajoutent une couche d’instabilité.les associations de couleur inattendues et racoleuses rappellent la peinture préraphaélite, cette manière anglo-saxonne d’associer le pastel bonbon au noir le plus sombre, la rêverie à la tragédie. on y voit les céramiques de Fontana, dont le vernis redouble l’indécision de forme, et on pense surtout à l’informe selon Bataille, ce qui n’est pas constitué par la pensée mais lui échappe en prenant son origine dans l’inconscient. les années soixante sont passées par là, et la culture psychédélique a ouvert les portes de la perception ; le lsD a fait exploser de nouvelles associations colorées, festives et incontrôlées. »  Florence Cook, 2018

«Martin Mc nulty est un des rares artistes que l’on pourrait rapprocher de robert Malaval (…) Mettre leurs oeuvres en regard permettrait d’écrire parmi les plus belles pages de l’art glitter ou glam-rock» sébastien gokalp

Visuel de présentation : vues d’atelier, décembre 2017
Galerie Patricia Dorfmann
61, rue de la verrerie 75004 paris
Exposition_La couleur tombée du ciel_Martin Mc nulty_Galerie Patricia Dorfmann
Martin mc Nulty, Le coeur, 2014 – résine d’inclusion, toile, mousse synthétique, peinture acrylique et aérosol – 65 x 38 x 38 cm Courtesy Galerie patricia Dorfmann, paris.