08▷11/03 – GWENDOLINE PERRIGUEUX – CREAM CORN – LA CHARPENTE SAINT-MANDÉ

08▷11/03 – GWENDOLINE PERRIGUEUX – CREAM CORN – LA CHARPENTE SAINT-MANDÉ

Exposition personnelle Cream Corn de Gwendoline Perrigueux du 08 au 11 mars à La Charpente, Saint-Mandé.

Une invitation de Lucie Tison, commissaire d’exposition.

Vernissage le jeudi 8 mars de 18h à 22h

Des boules, des paillettes, en veux tu en voilà.
J’ai le plaisir de vous inviter à plonger avec moi, tout entier dans Cream Corn. Au programme: vaseline, jello shots, rainbow cake, sourires extensibles et confetti!
Gwendoline Perrigueux pourrait paraître comme la personnification de l’expression La vie est une fête.
Ses sculptures sont réalisées à partir de matériaux pauvres, hauts en couleurs: plumes, pailles, frites de piscine, paillettes, cotillons et confetti,mais aussi gonflables, béton, ciment, polystyrène, bassines, plumeaux, coquilles Saint-Jacques, manche à balai, paillassons, toiles cirées, guirlande lumineuse, pâte à
modeler… Ces objets usuels restent bruts mais leur agencement fait émerger un univers cartoonesque qui tourne en ridicule, et caricature avec malice, cette idée de voir la vie en rose.
Gwendoline met en scène les illusions et mensonges de nos vies contemporaines. Réseaux sociaux et publicités (entre autres) développent une sorte de dictature du bonheur, de la perfection, et de la beauté. La loose étant interdite, nous développons alors une propension à faire croire que nos vies sont formidables. La fête, sujet de prédilection de Gwendoline, est un exemple intemporel de ces illusions frivoles qui nourrissent une image du bonheur, superficielle et vide de sens. C’est ici la faille dans laquelle se faufile Gwendoline: « le pouvoir de la pacotille » !
Dans ses installations, Gwendoline met en place un décor exotique et acidulé composé d’objets du quotidien qu’elle détourne en un joyeux bordel. Le plumeau devient palmier, la frite, une dynamite, le gonflable vert, un cactus, etc. Cette atmosphère réjouissante n’est qu’un leurre qui laissera ensuite place au vide, au manque, tel un clown triste.
L’artiste confronte le réel et l’éphémère, elle provoque et observe les effets du flop: lorsque tout retombe à plat. Méfiez-vous donc des apparences car plus grande sera la montée, plus violente sera la redescente.
Texte d’Aurélie Faure aka Katarina Stella, Commissaire d’exposition indépendante et co-fondatrice des éditions Born And Die. Texte écrit lors de son exposition Irredux, ChezKit.

La Charpente
1 rue de l’Amiral Courbet, Saint-Mandé
Exposition le Vendredi/Samedi/ Dimanche de 14h à 19H
Métro 1, Station Saint-Mandé